Céréales Le blé dans le vert, dans le sillage de Chicago

« Les marchés semblent devoir retrouver le chemin de la volatilité, si on en croit déjà les marchés boursiers, précisait Agritel dans une note. En effet, après une chute de plus de 4 % lundi Wall Street affichait sa plus forte hausse hier soir depuis janvier 2016 à, +2,33 %. La volatilité sur le dollar n’est pas en reste avec un euro/dollar qui s’affiche à 1,239 ce matin ».

« On suit les Américains », expliquait Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage, évoquant la « sécheresse sur les États du Sud » producteurs de blé d’hiver.

Le fond de l’air reste toutefois baissier, la France étant extrêmement en retard sur ses objectifs d’exportation, même si les appels d’offres en provenance de l’Égypte et de l’Arabie Saoudite se sont intensifiés ces derniers jours, avec de surcroît des prix en hausse susceptibles de remettre en jeu les marchandises originaires de France, face aux blés de la mer Noire.

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,75 € sur mars, à 160,25 €, et 1,75 € également sur mai, à 162,75 €.

La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 0,75 € sur mars, à 153,75 €, et était stable sur juin, à 159,75 €.

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